Aventure précédentePrevious adventure:
England 1Angleterre 1England 1
Aventure suivanteNext adventure:
England 2Angleterre 2England 2
Contes Photos
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_

Liverpool-BristolLiverpool-BristolLiverpool-Bristol
508Km - 6 jours508Km - 6 days

La carte du voyageThe map

OOPS!

Sorry, it appears we have still a lot of work to do on this website and we have not yet written those parts in english.
That is a shame and rest assured we are not proud of that.

Nevertheless, if you want to know more about us, there are two ways: either you wait some time because we are bound to write this page in english OR (and I think it is the best solution) you learn french and start reading superwanchan.org in its original form!

(2014/08/05)

km 1708: Mardi 05/08/2014

Debout aux alentours de 6h30 comme prévu. Ivan doit aller à la poste chercher un paquet que Sandrine m'a envoyé. La poste ouvre à 7h. C'est pas très loin. Pendant ce temps, je me prépare et on quitte l'appartement un peu avant 8h. Je dois rejoindre les docks de Liverpool pour prendre un ferry pour traverser la Mersey river. Impossible (ou presque) de traverser à vélo par les tunnels. J'écris deux cartes postales en attendant le bateau puis j'embarque. La traverséé ne dure que dix minutes.
De l'autre côté, il faut rentrer loin dans les terres pour traverser la Dee river qui n'a pas de service de ferry. De l'autre côté, c'est le Pays de Galles avec leur drôle de langue.

La rive de Liverpool depuis LiverpoolL'autre rive de la Mersey depuis le ferry

Le temps est agréable même si la météo annonce des orages vers midi. Je dois effectuer une vingtaine de kilomètres avant de rejoindre des routes balisées. Aujourd'hui, je n'ai pas de souci de navigation. Et je suis la route prévue jusqu'au bout.

Journée tranquille en sortant de Liverpool

Vers midi, j'essuie quelques ondées qui me font sortir les protections mais je ne mettrai pas le poncho. À part deux ou trois kilomètres sur une grosse route en travaux avec plein d'énormes blaireaux morts, tout se passe bien. Pas beaucoup de belles vues néanmoins, mais ça devrait être mieux demain.
Pour le Pays de Galles, pays montagneux, j'ai prévu de réduire les étapes à environ 80km. Aujourd'hui, même si c'est plat, ce sera 70km car c'est là qu'habite Daniel, mon hôte du soir (et le seul du Pays de Galles, car après il n'y a presque plus d'habitants...). J'arrive cevant chez lui à 14h car je suis parti très tôt. J'en profite pour enlever deux maillons à ma chaîne de vélo car sa flèche est bien trop grande. Pour le coup, je pense qu'il vaudrait mieux en changer (j'en ai une neuve) mais tant que ça ne casse pas, j'ai toujours du mal à remplacer. On verra ce que ça donne à l'usage.
Ensuite, je m'installe dans un salon de thé avec un milkshake à la banane et je rattrape toutes les pages de ce récit que j'ai en retard avant d'aller rencontrer Daniel (je préfère ne pas arriver trop tôt pour ne pas embêter les gens). Je me pointe vers 17h, Daniel et sa maman Janet m'accueillent. Je prends une douche puis je vais faire un pour au Mark & Spencer pour faire le plein de granola squares (ils sont en promo) et de jus de fruits pour demain.
Ensuite, on mange des fajitas que Daniel a préparé à la surprise de sa maman. C'est très bon et en dessert, j'ai droit à un crumble framboise-rhubarbe avec de la glace!
J'emprunte de la colle pour réparer mon casque et l'ailette que Sandrine m'a envoyée, puis du scotch pour fermer une enveloppe contenant le monde diplomatique, les cartes d'Irlande et d'Écosse, des sachets de thé et d'autres souvenirs pour Sandrine.
Vers 22h, Janet et Daniel vont se coucher, je profite de leur ordinateur pour préparer les jours qui viennent et je me couche un peu avant minuit.

Tu souhaites:

  • Un affichage personnalisé?
    (caractères japonais, images de fond)
  • Participer aux jeux-concours?
  • Réagir à nos articles?
  • Recevoir notre newsletter?

Alors inscris-toi!

Would you like:

  • To customize the display?
    (japanese letters, backgrounds)
  • To play our quizz?
  • To comment our texts?
  • To receive our newsletter?

Then sign up!

CommentairesComments

Il n'y a pas encore de commentaire à cet article.There's no comment yet for this part



Si tu désires ajouter un commentaire:
Connecte-toi ou Inscris-toi!
If you wish to leave a comment
Sign-in or Sign-up!

Les photos du Pays de Galles

sound-off sound-on

km 1779: Mercredi 06/08/2014

Avec Janet et Daniel

Je me lève à 8h, il pleut. Je regarde les cartes satellites par internet: ça ne devrait pas durer. Ouf! Je fais ma toilette puis je me prends une demi-heure pour réorganiser mes sacs. Ça faisait longtemps que je voulais le faire. J'utilise plus la largeur de mon sac arrière pour diminuer sa hauteur. Et je répartis les outils vers l'arrière du panier pour ne plus forcer sur l'avant et pour éviter que le duvet soit mouillé quand le fond du sac prend un peu l'eau. Chaque jour j'évolue un peu!
Ensuite, je descends dire bonjour à Janet et Daniel. Je les ai prévenu que je ne mangeais pas lematin alors ils m'ont préparé un petit en-cas pour la route: deux sandwiches, deux tranches de gâteaux à la banane, deux twix et un IRN-BRU. Ils savent qu'on n'arrête pas de manger à vélo! On partage un thé et des histoires de voyage à vélo puis à 9h30 après une photo, je prends la route.

Le château de Conwy

La pluie a cessé. Par contre, le vent s'est levé et je roule au bord de la plage sur presque 50km aujourd'hui. Le vent est parfaitement opposé à ma direction. Les gens que je croise ne pédalent pas. Moi je m'esquinte pour faire du 10km/h. Tant est si bien qu'il me faut deux heures pour parcourir les 18 premiers kilomètres... Ensuite je passe un peu dans les terres pour éviter une presqu'île. Le reste de la côte est composé principalement de falaises donc il faut grimper mais on est plus à l'abri du vent.
Donc les deux premières heures furent vraiment difficiles après c'était la routine. D'autant que les prochains jours vont s'effectuer dans des zones montagneuses et risquent d'être costauds alors autant s'y faire tout de suite.
Premier constat sur le Pays de Galles (à part leur langue qui est imprononçable. Qui utilise des "ŵ"???): il y a beaucoup de montagnes et beaucoup de châteaux. Il y a aussi beaucoup de moutons mais ça parait tellement normal. Du coup, c'est plutôt agréable d'y voyager.

Quelques moutons au Pays de GallesEt oui, il faut traverser les rivières à vélo, même pas peur!

Le réseau cyclable est bon et je ne croise que peu de voitures. En plus, c'est très bine balisé et j'ai de très bonnes cartes de la zone donc je ne me perds pas une fois (deux jours de suite!). Seul problème technique, comme j'ai chopé la crève sous la pluie en Angleterre, j'ai le nez qui coule et un peu avant d'arriver au camping, j'ai eu un raté en me mouchant à vélo. Un coup de morve sur la joue, ça m'a perturbé et une chose en entraînant une autre, je suis tombé dans les ronces sur le côté de la route!!! C'est assez ballot. J'ai voilé la roue avant sinon ça va.
Deux kilomètres plus loin, il y a un camping, ça fait déjà 110km aujourd'hui, il est 18h30 donc je décide de m'arrêter là. 10£, il y a des douches (à 0,20£) et des toilettes, c'est le prix en général. Je demande le change pour la douche à mes voisins français. Puis je bricole mon vélo. Il faut dévoiler la roue, régler les freins et graisser le pédalier. Avec les kilomètres que je fais, l'état des routes et les précipitations, je dois graisser et régler les freins tous les deux jours!
Ensuite, je demande à d'autres voisins si je peux charger mon téléphone dans leur caravane. Je monte la tente, je nettoie le vélo au jet d'eau, je prends ma douche (au passage je réalise que j'ai oublié ma serviette quelque part (sûrement chez Paul de Lancaster). Heureusement, j'avais acheté un petit essui-main en Irlande pour m'éponger le front tellement il faisait chaud. Ce sera ma serviette désormais).
Puis j'appelle Sandrine, je mange ma petite salade et je répare mon ailette car, bien sûr, elle n'a pas supporté les rafales de vent de ce matin. J'ai acheté du fil de pêche sur la route, j'ai tenté un autre système de réparation, on verra si ça marche dans le futur. Je voulais me coucher vers 21h, c'est encore raté, ce sera 22h30.

CommentairesComments

Il n'y a pas encore de commentaire à cet article.There's no comment yet for this part



Si tu désires ajouter un commentaire:
Connecte-toi ou Inscris-toi!
If you wish to leave a comment
Sign-in or Sign-up!

km 1889: Jeudi 07/08/2014

Paysage matinal du Pays de Galles 1Paysage matinal du Pays de Galles 2

Je me réveille à 8h, il fait chaud sous la tente. Manifestement, je n'ai pas très bien situé l'Est (en fait, j'ai visé Est-Sud-Est au lieu de Est-Nord-Est). Le temps d'effectuer le rituel matinal (ranger dans la tente, faire sécher au soleil ce qui doit sécher, la toilette, tout remballer) et je pars vers Snowdonia à 9h30.
À partir d'aujourd'hui, je sais que ça va être montagnes à gogo. Les dix premiers kilomètres jusqu'à Porthmadog descendent à peu près. Il fait beau, les chemins sont tranquilles, tout est parfait. Après la ville, il faut faire 5-6km, traverser une embouchure de fleuve et après ça sera la montagne... Sauf que, arrivé au fleuve, le pont est fermé pour travaux. Un petit monsieur m'indique que pour traverser, il n'y a qu'à remonter au pont un peu plus loin dans les terres, ça ne fait qu'un détour de 30km!
Cette perspective ne m'enchante pas trop et grâce à ma carte, je trouve une autre route qui me fait changer totalement d'itinéraire pour la journée mais qui me permet de dormir au même camping avec à peu près la même distance. Ce que je ne sais pas, ce sont les différentes altitudes pour y arriver. Et dès qu'on commence à monter, au km22, je ne suis pas déçu, j'abandonne au bout de 1km et je pousse le vélo sur le prochain kilomètre. Quand la côte s'adoucit, je me retourne: un panneau annonce une côte à 20%!! Si on m'avait demandé, j'aurais dit que je n'en étais pas capable, c'est maintenant prouvé.

Si, si, 20%

Après ça monte encore mais raisonnablement, je continue donc en pédalant. Plus on monte et on grimpe dans les terres et plus le Pays de Galles est époustouflant, c'est vraiment magnifique. Quand ça finit de monter temporairement, je suis à 380m d'altitude et le chemin part dans la forêt sur une route non carrossable. C'est charmant mais pas vraiment pratique à vélo. De plus, je ne peu pas vraiment aller vite. Je finis par arriver au bord d'un lac artificiel très joli. Là je panique un peu (j'en rajoute), car à chaque fois que j'ai suivi un lac, j'ai perdu mon chemin. Et bien aujourd'hui, non, pas de souci.
Sorti des abords du lac, il faut encore monter des pentes à 3-4% sur quelques kilomètres, avec le soleil ça donne chaud et je décide de rouler torse-nu. En haut de cette nouvelle montagne, on repart sur des chemins non carrossables, ce coup-ci, ce sont des gros cailloux. C'est encore pire que des pavés et ça descend assez fort. Je suis obligé de freiner fortement pendant des kilomètres. J'en ai des cloques aux mains. Je préfère encore les quelques moments où ça monte.

Exemple de joli chemin peu pratique

La route me fait ensuite passer dans une forêt aménagée pour des parcours de mountain bike. Il y a plusieurs niveaux de difficultés et manifestement, c'est très populaire (j'avoue que dans d'autres conditions, ça m'aurait bien amusé). Je dois suivre un des chemins balisés pendant 3km. Je me retrouve au milieu de Gallois en mountain bike à 1000€ avec les casques et les casaques de cyclistes, moi sur ma bicyclette de ville, torse-nu avec mon casque... pour écouter de la musique! Et je mets la misère à un bon paquet de gens dans les descentes comme dans les montées, eh eh!!!
J'ai néanmoins hâte de sortir de ces circuits parce que ça fait trop de vibrations pour moi. Au km50, je retrouve enfin du macadam et je descends tranquillement jusqu'à la ville de Dolgellau. En ville, je dois emprunter un passage souterrain avec une descente un peu abrupte (ou de malade) à 30% sur un chemin étroit rempli de feuilles mortes et de brindilles. Et bien, figurez-vous que j'ai commencé à déraper, j'ai paniqué, j'ai serré un peu fort le frein avant et le vélo m'est passé par dessus! Étant donné l'énormité de la cascade, je m'en sors assez bien: la roue avant est de nouveau voilée et j'ai une nouvelle cicatrice de 5cm sur le mollet avec une entaille de quelques millimètres de profondeur seulement (beaucoup de sang mais pas trop mal).

C'est pentu et ça pue......mais c'est beau!

Juste après ça, je trouve un vélociste où j'achète des patins de frein pour mes freins arrière qui n'ont presque plus de gomme. Je demande au bonhonmme où trouver un supermarché, il m'indique la voie et je vais y faire mes courses pour ce soir (onion bhaji, sandwiches jambon-cheddar et framboises). Ensuite je dévoile ma roue avant d'entamer les quinze derniers kilomètres de la journée.
Sur les quinze, les huit derniers descendent par contre les sept premiers me font prendre 450m d'altitude. Mais en fait, sur ces sept là, ceux du milieu descendent aussi donc en gros, j'ai deux fois 2/3km à 15%. J'en chie donc sévère, je pousse beaucoup, mais ça compte quand même. Le sommet de la montagne s'effectue dans les pâtures de moutons, il y en a plein partout et beaucoup, beaucoup de merdes au sol. Ça pue mais qu'est-ce que c'est beau (et pentu).
Je finis par arriver au camping à 19h. Mon objectif quotidien est d'arriver à 17h30, de me coucher vers 21h et de repartir à 8h-8h30 mais je n'y suis pas encore. Je plante la tente, je change mes freins arrière, je dévoile plus finement ma roue avant. Puis je vais me laver, je mange mon petit repas. J'appelle Sandrine qui me fait un petit topo météo (à priori, demain sera beau) et je prépare deux trois bricoles pour demain, avant d'écrire ces lignes et de me coucher à 22h (objectif raté mais mieux qu'hier).

CommentairesComments

Il n'y a pas encore de commentaire à cet article.There's no comment yet for this part



Si tu désires ajouter un commentaire:
Connecte-toi ou Inscris-toi!
If you wish to leave a comment
Sign-in or Sign-up!

km 1973: Vendredi 08/08/2014

J'ai oublié de respecter une règle basique (ne jamais poser sa tente près de gamins), résultat à 2h du matin: gamin en pleurs pendant 10mn, je fais le plus de bruit possible et je réveille un max de gens. Je fais partie du lot et j'ai beaucoup de mal à me rendormir, notamment à cause des quelques piqûres de midges que j'ai récoltées dans la soirée. Résultat, je ne me lève qu'à 8h15 et je prends la route à 9h30. En plus, dès le départ, je perds du temps avec des petits réglages à la con sur mon vélo. Bref, pas encore aujourd'hui que je partirais tôt.
À part ça, il fait beau et la route descend sur 10km; je profite du Spar de Machynlleth pour faire le plein de boissons (jus de fraise et eau pétillante) car il va faire chaud, et, tout de suite, à la sortie de la ville, il faut grimper à 509m (si, si!) sur 8km (si, si!). C'est une route à faible circulation assez large et les vues sont imprenables. Les côtes dépassent régulièrement 15% et je pousse mon vélo tout aussi régulièrement.

La ville de Machynlleth

À un moment, je dois m'arrêter mettre du répulsif car les taons sont de sortie. Je franchis cette fameuse montagne vers midi et ça descend sur 25km. Ça descend même bien puisque le compteur enregistre une vitesse max de 64,9km/h (probablement un nouveau record personnel). Et mon ailette tient le coup, j'ai validé ma réparation.
À 45km, je passe la ville de Llanidlloes à une altitude de 70m et je remonte à 400m sur 4km. Donc encore un peu de poussée de vélo mais rien d'insurmontable. Ensuite, ce sera montées-descentes-montées-descentes entre 0 et 200m, je ne regarde même plus les relevés topographiques pour ces altitudes!!!

Aujourd'hui, je passe la barre des 2000km torse-nu!

La route est vraiment agréable et jolie, je passe par des chemins de campagne, des champs de patûrages, des parcs naturels, etc... Pendant 3km, je retrouve un chemin de gros cailloux qui me fait ralentir mais rien de méchant. Mécaniquement, je n'ai plus de souci de vélo, il tient très bien la distance et la hauteur mais il faut le graisser tous les deux jours, voire tous les jours (la chaîne, la cassette, les câbles, etc...). Physiquement, je m'en sors bien mais depuis ce matin, j'ai un souci. J'ai brûlé l'intérieur de mes cuisses à force de les frotter sur mon short en pédalant, je crois. Ça fait assez mal quand je pédale et je passe une bonne partie de mes journées à pédaler. Il va falloir que je trouve des compresses et de la biafine, peut-être

Exemple de joli chemin dans un parc naturel

Aujourd'hui, la route évite les villes sauf au km 82, celle de Newbridge on Wye mais c'est tout petit et je ne trouve que des chips et des cerises (j'aurais tant voulu un sandwich ou une salade. Après coup, je me dis que j'aurais dû prendre des carottes). En sortant de l'épicerie, je vois un signe "camping à 1,5 miles", je décide de tenter ma chance car sur ma carte, il faut faire un écart d'au moins 5km pour trouver un camping autour de ma route. C'est bien fléché, je trouve de suite, il est 17h30! Je paie 9£ et les gérants acceptent de charger mon téléphone dans leur maison.
Je bricole un peu mon vélo, comme il est tôt (toujours graissage et freins), je prends un douche, mange mes chips et mes cerises et pour une fois, je vais peut-être réussir à me coucher tôt... Finalement, le temps d'analyser les cartes et lire des mails: 22h...

CommentairesComments

Il n'y a pas encore de commentaire à cet article.There's no comment yet for this part



Si tu désires ajouter un commentaire:
Connecte-toi ou Inscris-toi!
If you wish to leave a comment
Sign-in or Sign-up!

km 2058: Samedi 09/08/2014

La fameuse église/bazar de Builth Wells

Je me lève à 8h, je fais sécher la tente, je me lave et j'appelle Sandrine en finissant de ranger. Elle me donne la météo: quelques ondées dans l'après-midi et surtout grosses averses et vent dans la nuit et demain. Je demande alors à Sandrine si elle peut chercher une auberge de jeunesse ou un guest house pour cette nuit. Elle trouve le Black Sheep à Abergavenny et me donne le numéro. Moi, en rangeant, je fais tomber bêtement le téléphone et... impossible de se reconnecter au réseau. J'essaierai toute la journée mais rien n'y fera. Ça fait à peine une semaine que je l'ai fait réparer, grrr!
Je prends la route sous le soleil même s'il fait encore frais. Aujourd'hui, j'ai 50km à faire à peu près plats puis un col de 500m à franchir et ensuite ça descend. Je m'arrête et sort de ma route à la première ville pour acheter un repas pour le soir et ne pas me faire avoir comme hier. Je tombe également sur un monsieur un peu perché qui a racheté (ou loué) une église et il y entrepose un capharnaüm phénoménal. Une sorte d'antiquaire de la rouille. Je me suis arrêté car il y a quelques vélos à l'entrée et une des enseignes parlent de cycles et je désire acheter du lubrifiant. Je rentre donc dans l'église, elle est bourrée jusqu'à ras bord de vieux (très très vieux) trucs et machins qui ont vraiment l'air inutilisables (et c'est un gars qui récupèrent des fauteuils troués aux encombrants qui le dit!). Je lui demande tout de même s'il a du lubrifiant, plus pour justifier mon intrusion que par intérêt. Il réfléchit quelques secondes puis fouille dans un tas de vieux trucs et sort une petite briquette toute rouillée de lubrifiant anti-rouille (ironiquement). Il la secoue et me dit: "presque à moitié pleine, prends ça comme un cadeau de Noël". Je le remercie chaudement et j'en mets de suite sur ma chaîne.

Vue du Gospel path vers Abergavenny 1Vue du Gospel path vers Abergavenny 2

La route se passe bien, même si par moment, je commence à sentir la fatigue. Vers 13h, quelques ondées se pointent comme annoncées, je mets mes sacs imperméables. Au km50, aux pieds de la montagne à franchir. Je vois un magasin de vélo (un vrai). Je m'y arrête pour acheter du lubrifiant moderne dans un contenant qui ne fuit pas! Puis je demande au cas où, s'ils ne connaissent pas un endroit pas cher où passer la nuit. Il y aurait un endroit après le col, le monsieur propose de les appeler pour voir s'il y aurait de la place. Je lui parle de l'auberge dont m'a parlé Sandrine, plus tactique car plus loin. Et le vélociste appelle gentillement l'auberge qui annonce qu'il y a de la place pour la nuit. C'est parfait.
Il me reste néanmoins à franchir le col. 450m sur 7km. C'est assez costaud mais ça ne me fait presque plus peur. Il me faut quand même une heure et demi pour arriver là haut! Les vues sont géniales et les moutons sont partout. Les 25km qui suivent descendent assez vite. Du coup, à 17h15 j'arrive à l'auberge de jeunesse. Je bricole un peu mon vélo. Je prends une douche et là, mon téléphone se met à refonctionner. C'est toujours ça de pris.
Ensuite, je vais au restaurant indien, faut bien se faire plaisir. Et je finis la soirée à regarder des films (Retour vers le futur, Devil et Star Wars episode IV), préparer la route et écrire ces paragraphes. Les prévisions météo donnent beaucoup de pluie et de vent jusqu'au début d'après-midi donc je prévois de faire une grasse matinée.

CommentairesComments

Il n'y a pas encore de commentaire à cet article.There's no comment yet for this part



Si tu désires ajouter un commentaire:
Connecte-toi ou Inscris-toi!
If you wish to leave a comment
Sign-in or Sign-up!

km 2144: Dimanche 10/08/2014

D'après la télé, c'est un petit ouragan qui est passé dans la nuit et, ce matin, il fait encore des siennes. Orages, grosses averses, vent, etc... Il ne me reste que 75km jusqu'à Bristol et Mark, mon hôte de ce soir, ne pourra m'accueillir avant 18h. De plus, il n'y a presque plus de côtes. Donc je décide de patienter à l'auberge jusqu'à la fin de la pluie prévue en début d'après-midi. Je ne suis d'ailleurs pas le seul dans ce cas. Il y a deux autres cyclistes et un randonneur qui ont le même plan. Comme j'ai accès à l'électricité et au wifi, j'envoie quelques requêtes d'hébergement pour les (déjà) dernières nuits de mon voyage. Les deux cyclistes sont de Bristol et font à peu près la même route que moi en sens inverse. Ils m'indiquent un bon raccourci pour ce matin, je devrais gagner 3-4km. C'est toujours bon à prendre, surtout dans l'ouragan!
À 13h, les dernières gouttes à peine dispersées, je démarre. Je ne dois pas traîner trop longtemps, de toutes façons, car il y a quand même de la route à faire. Les presque quarante kilomètres jusqu'à Chepstow descendent légèrement et j'ai l'ouragan dans le dos. Du coup, ça avance particulièrement vite, il y a bien une ou deux côtes vers la fin mais rien de bien méchant. Après Chepstow, pour rejoindre l'Angleterre, il y a un bras de mer à franchir sur un très long pont. Ça fait un appel d'air et le vent est super puissant. Ça fait un poil peur sur cet énorme pont qui résonne et qui vibre... En contrepartie, je n'ai même pas besoin de pédaler pour monter jusqu'à la moitié du pont (côte à 2-3% tout de même).
Arrivé en Angleterre, le temps se gâte, d'abord le vent monte et change de direction. Il n'est plus si aidant qu'au départ. Ensuite, j'essuie quelques courtes mais intenses averses. Néanmoins, je ne vais pas me laisser arrêter par un petit ouragan! Je continue ma progression sans me perdre. L'arrivée à Bristol est ponctuée de diverses collines parfois fort pentues et il y a encore quelques averses. Ça reste une des journées les plus faciles depuis une semaine et rien ne m'empêchera d'aller me reposer deux jours à Bristol!
À 18h30, j'arrive chez Mark, il a une grande maison dans le grand Bristol et on passera la soirée à discuter de nos aventures à vélo. Lui et sa femme m'indiqueront des endroits à aller voir demain et après-demain en ville. On s'arrange pour que je puisse laisser mon vélo et mes bagages chez eux demain dans la journée, pour que je puisse visiter la ville tranquillement. Et, vers 23h, on va se coucher car il faut partir à 8h demain.
Les photos sont désormais disponibles en cliquant sur l'îcone "photo" en bas à gauche de l'écran.

CommentairesComments

Il n'y a pas encore de commentaire à cet article.There's no comment yet for this part



Si tu désires ajouter un commentaire:
Connecte-toi ou Inscris-toi!
If you wish to leave a comment
Sign-in or Sign-up!