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東京ー清水Tokyo-ShimizuTokyo-Shimizu
193Km - 5 jours days

OOPS!

Sorry, it appears we have still a lot of work to do on this website and we have not yet written those parts in english.
That is a shame and rest assured we are not proud of that.
Nevertheless, if you want to know more about us, there are two ways: either you wait some time because we are bound to write this page in english OR (and I think it is the best solution) you learn french and start reading superwanchan.org in its original form!

Le grand départ

(mardi 30 nov 2010)
On est parti le mardi matin. Nous prenons la route en direction de 清水Shimizu où nous attend ひろHiro, un ami de François. Nous y passerons quelques jours, notamment pour récolter des oranges. Il y a environ 170km à parcourir. Nous prévoyons d'arriver vendredi, soit dans 4 jours.
On a d'abord décidé de partir tôt: levés à 8h30, prêts vers 9h30. On attendait きょうむらさんM. Kyomura de Mayflower qui devait faire un état des lieux de sortie et nous rendre les ¥10000 de caution. Pendant le temps d'attente, on s'est vite rendu compte que la caisse du vélo vert était mal arrimée, on en a donc profité pour remettre un coup de cordes autour de la cage qui sert de porte-bagage.
Ensuite, un homme qu'on n'avait jamais vu, nous a rendu notre caution contre une signature et les clés de l'appartement, on n'a jamais fait d'état des lieux! Tant mieux, on a gagné un peu de temps précieux pour pouvoir voyager de jour (petit rappel: lever de soleil-6h00/ coucher de soleil-16h30).
On a commencé les 500 premiers mètres à pied pour que Carlo puisse honorer une dernière fois ses arbres préférés puis on a enfourché nos destriers.
Là, on a eu un instant de doute: le démarrage est franchement instable à la limite du dangereux. Le problème est qu'on a emporté trop d'affaires et on vient d'acheter 8kg de croquettes. On a probablement chacun 30kg sur le porte-bagage et 10kg de plus pour moi avec Carlo. Alors on lutte, chaque redémarrage est un défi contre les lois de la physique. Mais petit à petit, on s'habitue, assez rapidement même (OK, j'avoue les vélos sont tombés plusieurs fois le premier jour mais dans l'ensemble on a géré).
Ensuite vient la première côte (un pont), Sandrine la finit en poussant le ママチャリmamachari (elle avait une "bonne" excuse dont je ne me rappelle pas), moi je réapprends la nécessité du dérailleur.

Notre caravane

On a acheté un petit odomètre, une boussole et une bonne carte, ça nous permet de nous situer facilement. Je ne vais pas vous détailler le chemin ici, si ça vous intéresse le mieux c'est de venir ici et faire la route vous-même. En gros, on est sorti de 東京Tokyo, on a traversé 川崎Kawasaki puis 横浜Yokohama et encore d'autres villes plus petites avant de se retrouver à la tombée du jour à l'entrée de 鎌倉Kamakura.
Sur la route, Sandrine a peiné à trouver son second souffle vers le Km 30 mais avec un peu de persévérance on a vite repris notre rythme de croisière (12Km/h).
Malgré la carte précise de notre région, on a eu des petits ratés. On s'est retrouvé à un moment sur une voie rapide en montée avec des grandes barrières anti-bruit tout le long. C'était assez dangereux (ou au moins impressionnant) et en plus, il y avait une super piste cyclable de l'autre côté de la barrière dont on n'avait pas vu l'entrée. Après quelques kilomètres, on s'est arrêté le long d'une rambarde de sécurité d'un mètre vingt de haut entre deux barrières anti-bruit, et une dame à vélo (du bon côté de la route) qui nous voyait bien embarrassés et qui s'inquiétait pour notre sécurité, s'est arrêtée pour nous conseiller de venir de son côté de la route (ce qu'on voulait faire). Alors on a déchargé les vélos et la dame nous a aidé à passer Carlo, puis les bagages, puis les ママチャリmamachari. Ensuite on a escaladé la rambarde avant de se retrouver sur la piste cyclable bien plus agréable que la voie rapide. Il a fallut chargé les montures de nouveau, mais ça valait franchement le coup.

En cours de route, on s'est ensuite arrêté dans une station essence pour regonfler nos pneus qui, sous la charge des bagages (rien à voir avec la gastronomie japonaise), étaient fortement sous-gonflés. L'idée était de passer furtivement, sans attirer l'attention remettre un peu de pression et partir ni vus ni connus. Ce fut un échec total. Premièrement, contrairement à chez nous, les valves de vélos ne sont pas les mêmes que celles des voitures. Deuxièmement, les japonais sont excessivement serviables. On a à peine eu le temps de galérer 2mn que trois employés nous entouraient en nous tendant une belle grosse pompe à vélo avec l'intention flagrante de gonfler nos pneus. J'ai dû insister pour le faire moi-même. Et on a négocié durement pour arriver à l'accord suivant: ils installent la pompe sur la valve, je m'occupe de pomper et ils sont en charge de vérifier la pression.

La ville de 鎌倉Kamakura s'étend sur une quinzaine de Km. Une fois traversée, on se retrouve le long de l'océan, comme il fait déjà nuit, on voit surtout les lumières de l'autre côté de la baie.
Il est déjà tard donc on se met en quête d'un endroit où dormir. On hésite à s'installer sur la plage mais ne connaissant pas le niveau de la marée, on a peur de se réveiller les pieds dans l'eau surtout que le courant est assez fort à cause du vent. Donc on longe la plage en direction de l'ouest vers 江ノ島Enoshima. On avait repérer cet espace presque entièrement boisé comme un potentiel site de camping. Malheureusement, une fois sur place, il nous a fallut déchanter: l'île est trop escarpée et les parties boisées abritent des tombes et des temples (avant de repartir on s'est fait un Mc Do (original) devant lequel on a rencontré un gars un peu étrange qui tenait absolument à ce que je sois son prof d'anglais pour la soirée. Seulement, il avait abusé de substances qui alternent le bon jugement et répétait inlassablement en se touchant la tête "communication, computer, contact" avec l'accent des japonais qui parle anglais. Si bien qu'on ne comprenait pas vraiment ce qu'il voulait mais il était assez difficile de s'en séparer. On est resté coincé avec lui cinq minutes, puis le temps qu'on aille garer les vélos, on l'a croisé à nouveau et c'était reparti ("communication, computer, contact") pour quelques minutes. Ensuite, on ne sait pas exactement ce qui s'est passé mais quelqu'un a dénoncé l'hurluberlu à la police qui a débarqué très rapidement pour un contrôle d'identité musclé avec en prime une bonne fouille digne de la BAC. Tout ce qu'on sait c'est que durant les dernières vingt minutes, il nous a parlé et il a mangé un sandwich assis seul sur une marche. Nous ne nous sommes plaint de rien et son arrestation restera un mystère pour nous.
On rejoint donc la côte et on continue vers l'ouest car à quelques kilomètres de là, la carte indique des espaces verts! Il s'agira d'un petit parc en bordure de plage avec de la pelouse, des arbres et des toilettes. C'est tout ce qu'il nous faut et après 70Km, on pose la tente en bordure de mer avec pour seules voisines d'énormes araignées comme il y en a beaucoup au Japon. Nous sommes près à dormir vers 23h et prévoyons un réveil le lendemain à 8h.

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Toutes nos photos entre 東京Tokyo et 清水Shimizu

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Un peu d'endurance

(mercredi 1 déc 2010)
La tente était posée entre quelques arbres, le matin était frais à l'ombre. Et on a été un peu ambitieux: le réveil de 8h n'a pas eu beaucoup d'effet (ceux qui ont travaillé avec nous savent que le réveil de 8h n'a que rarement beaucoup d'effet). On s'est donc rendormi tranquillement une bonne heure jusqu'à ce qu'un employé municipal vienne nous parler. D'après ce que j'ai compris (certains accents japonais sont très difficiles à percer pour moi au réveil), il voulait s'assurer que l'on ne s'était pas mis en tête de passer deux semaines à camper là. Le camping est théoriquement interdit, néanmoins il y a une grande tolérance dans les jardins publics tant qu'il s'agit de passer une nuit et qu'on ne laisse pas de traces pour les visiteurs. Ainsi il est conseillé de décamper au plus tard vers 8h. Cette tolérance est notamment à l'attention du grand nombre de gens sans abris à travers tout le pays.

On a rangé nos affaires puis on est allé faire un petit tour sur la plage avant de se remettre en route. On a enfin pu voir où on était car étant arrivés de nuit, on ne savait même pas à quoi ressemblait la plage. Le sable est gris, très sombre, l'eau est bleue, propre, transparente. Il y a beaucoup de gens dans l'eau, tous des surfeurs et également quelques chiens! De l'autre côté de la baie, un peu de relief, quelques montagnes qui n'ont pas l'air très hautes et sur notre droite, à l'ouest: une vue imprenable sur le 富士山Mont Fuji déja bien enneigé en cette saison. Bref, on vient de se rendre compte que c'était un des plus beaux endroits dans lequel on ait dormi.

Notre campement à la plage face au Mt Fuji

Malheureusement, pas le temps d'être romantique: il reste encore une centaine de kilomètres à parcourir vers notre objectif. Alors on se remet en selle les 10 premiers kilomètres sont parfaits: le long de la plage, Carlo court sur le sable, on a le 富士山Mont Fuji comme direction principale et il fait beau, preque trop chaud.
Bientôt il nous faut rejoindre une route un peu plus traditionnelle et fort usitée (heureusement au Japon les vélos sont bienvenus sur les trottoirs). On y croise aussi quelques cyclistes dont un nous accoste en nous posant quelques questions: d'où vient-on? voyage-t-on à vélo? où dormirons-nous ce soir? puis il nous donne quelques conseils et finit de nous dépasser pour de bon. Les japonais sont toujours prêts à aider et n'oublient jamais de nous demander de bien faire attention... Mais ce cycliste-là, nous allons le croiser à nouveau sur notre route.

La route aujourd'hui est simple: on suit la côte sur 50Km, ensuite il faudra traverser la montagne (une autre histoire). Ainsi les 35 premiers kilomètres se passent très bien au soleil le long de la plage. On décide de faire tout d'une traite. Cependant, la fin de la route ne s'est pas présentée comme prévu. On s'était dit que si on suivait la côte, on resterait au niveau de la mer et donc ce serait plat. Et c'était sans compter le relief et l'ultralibéralisme japonais. Le problème est qu'arrivée à un certain endroit la côte est montagneuse. Il existe bien une belle route nationale toute neuve qui surplombe la mer, est toute plate, et a un point de vue impayable MAIS elle est payante et interdite aux vélos! Alors on a pris la seule route qui nous était accessible, une route magnifique (avec des vues imprenables sur les montagnes, en même temps sur l'océan par-dessus les falaises que l'on surplombait), fatiguante (70m environ de dénivelé avec des vélos de 50Kg avec déjà quelques kilomètres dans les pattes...) et dangereuse (les routes en montagne ne sont que très rarement pourvues de trottoir ou de piste cyclable, elles sont très étroites, les japonais sont pressés et les rambardes de sécurité ne dépassent que rarement les 60cm. C'est à dire que, assis sur une selle de vélo, elles sont bien en-dessous de nous.Il ne faut pas oublier de préciser que sur une vélo de 50Kg en montée, la trajectoire n'est pas toujours très stable, surtout si vous avez dans le panier un chien qui aimerait bien descendre. Je me souviens de certains ponts avec vue imprenable sur les récifs quelques dizaines de mètres plus bas où l'on ne faisait pas les fiers).
Ainsi les 15 derniers kilomètres qui nous séparaient du pied de la montagne que nous comptions traverser durèrent plus longtemps que prévu. Il y eut une montée difficile mais assez rapidement effectuée (même si Sandrine posa le pied à terre une fois ou deux) suivie d'une belle descente très agréable malgré le tunnel un peu étroit. Ensuite on a traversé une petite ville située sur un plateau et juste après une seconde montée plus courte mais plus abrupte dont nous n'avons pas même fait la moitié. N'ayons pas honte: nous avons poussé les vélos jusqu'au sommet. Puis nous nous sommes laissés redescendre jusqu'à la ville de 熱海Atami où nous sommes arrivés juste avant la tombée de la nuit.

Entre deux ascensions en bord d'océan

Nous avons repéré la route qui traverse la montagne puis avons cherché un endroit où manger. Je pense que c'est ce jour là que nous nous sommes rendus à l'évidence: au Japon il est impossible de rentrer dans un restaurant avec un chien. On finit donc par manger sur un banc et au cours du repas on réfléchit au lendemain: la météo annonce de la pluie pour l'après-midi et on a une montagne d'environ 500m à gravir avec une côte à 12% tout le long. Il y a donc 4Km à parcourir. On est incapable de le faire à vélo mais en marchant on se dit que ça doit être possible et puis de toutes façons, il n'y a nulle part où camper où l'on est et on trouvera plus d'endroits en montagne.
Alors on se met à pousser des vélos sur des côtes que l'on aurait espéré ne jamais emprunter ne serait-ce qu'à pied. Il y a 4Km à parcourir et ça parait long. Au bout des 300 premiers mètres Sandrine craque. Elle est prête à poser la tente dans un abribus ou sur un rond-point. Puis elle se raisonne et se remet à monter 400 autres mètres. Et s'arrête à nouveau. Voyant qu'elle n'en peux plus, je lui propose de monter sans vélo, je monterai le mien et reviendrai chercher le sien. On a continué comme ça jusqu'à la moitié de la route. Je montais un vélo, Sandrine cherchait un endroit où dormir, je redescendais et montais le second vélo. Ceci jusqu'à trouver un emplacement en bordure de route mais légèrement retranché, surplombant une cascade qu'on entendait mais ne verrait pas jusqu'au lendemain. On est placé juste à côté d'un grand bloc de béton qui nous cache de la vue des voitures. Nous en faisons le tour avant de nous installer pour de bon et découvrons qu'il s'agit en fait d'un arrêt d'urgence pour les véhicules qui descendent la montagne et qui n'ont plus de frein: une forte côte inclinée dans le sens inverse de la descente, avec des grosses bosses recouvertes de graviers et d'herbe, destinée à arrêter le plus lourd et le plus rapide des camions qui oserait s'aventurer sur une telle route... Un sacré réveil si ça devait arriver pendant notre sommeil... (ça n'arrivera pas) On y a monté la tente, accrochée par des cordes aux parapets car le sol était en béton recouvert de mousse et de cailloux (quand on est fatigué, on est moins difficile). Miraculeusement, l'endroit était situé à 100m d'une épicerie, nous en avons donc profité pour nous réapprovisionner et nous sommes couchés, fatigués par tous ces dénivelés.

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Orage, ô désespoir!

(jeudi 2 déc 2010)
Debouts vers 8h30, nous remballons la tente et continuons l'ascension. C'est dur! Même à pied, je (Sandrine) n'avance vraiment pas vite (petit rappel: côte à 12%, vélos à 50kg). On décide donc de poser les vélos et de monter nos gros sacs au sommet à pied. Nous reviendrons chercher les vélos ensuite. François, motivé, monte vite avec Carlo. Moi, je m'occupe surtout de trouver un véhicule pour nous amener tout au dessus! C'est un camion qui s'arrête: je lui explique que mon ami est un peu plus haut, il me demande si je parle japonais, je lui dis non mais mon ami oui alors il accepte! En effet, difficile de lui faire comprendre notre direction sinon... Après moins de 5min de trajet en camion, nous avons atteint le sommet et passé le tunnel. Il nous dépose, nous lui offrons un petit paquet de gâteaux au chocolat (on comprend à quel point j'étais heureuse d'avoir trouvé une bonne âme pour nous amener là: j'étais prête à me séparer de mon paquet de chocolat de secours..!) et lui nous offre des oranges (c'est un transporteur de fruits et légumes)!
Nous cachons les sacs au sommet dans un champ à côté d'un batiment à priori non habité et nous redescendons à pied jusqu'aux vélos. Heureusement jamais nous ne nous sommes séparés de nos papiers et voilà pourquoi... Sur la route, nous sommes dépassés par une voiture de police qui se gare juste devant nous. Ils nous demandent (en japonais) qui nous sommes et ce que nous faisons ici. Quelques secondes plus tard, une deuxième voiture de police se gare. Ils sont 4 désormais. Nous devons leur présenter nos passeports et visas. Ils demandent ce que nous faisons en France et au Japon. Ils nous demandent aussi de vider nos poches et d'ouvrir notre sac. Après une fouille en règle, ils continuent de discuter un peu, prennent des notes, caressent Carlo, s'essaient à quelques mots de français et nous quittent. Enfin ! Voilà notre premier contrôle de police au Japon. Il y en aura sûrement d'autres. C'est un peu déconcertant car ça dure assez longtemps et ils souhaitent tout savoir et tout voir. Je ne suis pas mécontente de ne pas parler Japonais, je me contente très bien de ce que me traduit François et au moins pas besoin de répondre aux questions posées, je baragouine quelques mots, je hoche la tête à chaque remarque et je fais quelques sourires, l'air innocente et hop le tour est joué... Bref, je ne suis pas pressée de revoir ces uniformes (et pourtant... si vous saviez... héhé).
Nous récupérons les vélos, garés quelques mètres plus bas, et nous recommençons à monter. Là on n'a plus le choix (ça me paraît compliqué de faire du stop avec 2 vélos, dommage!). La côte est toujours aussi impressionnante et je la monte à pied à côté du vélo même à vide! Et François aussi! La suite est moins difficile mais légèrement inquiétante: 12km environ de descente de montagne. C'est beaucoup moins fatigant pour nos jambes mais si les freins venaient à lâcher, nous pourrions vite finir dans le décor surtout en étant si chargé. Je passe les 12km à freiner toutes les 5 secondes environ pour réduire ma vitesse. Résultat: je dois resserrer mes freins car ils sont complètement déréglés à l'arrivée!
Dans la vallée, à 沼津Numazu, le temps se gâte et mon genou droit m'a complètement lâché. Je ne pédale plus qu'avec une jambe... la plupart du temps ça suffit mais la moindre côte se fait désormais à pied. François continue à pédaler pour chercher un hôtel pendant que je me repose dans un parc avec Carlo. Une heure plus tard nous avons un hôtel pour nous remettre de nos efforts et aussi pour nous abriter pendant l'orage. C'est génialissime. L'hôtel n'est pas donné ce n'est déjà pas évident d'en trouver sans internet, mais le petit dejeuner est inclus alors je suis tout de suite séduite. Je n'ai pas envie de mettre un pied dehors mais il faut pourtant faire quelques courses pour le lendemain et aller manger. Après ça, dodo à 22h. Aujourd'hui nous n'aurons parcouru que 25km (dont 2 ou 3 de montagne) mais nous sommes épuisés!
Petite précision concernant Carlo: nous ne demandons plus si les chiens sont autorisés ou pas dans les hôtels mais préférons jouer la carte de la sécurité: nous cachons Carlo dans "son" sac de sport, avec au fond son petit matelas et sa couverture moumoutée. Il se couche tant que le sac est fermé et nous lui ouvrons une fois la porte de la chambre d'hôtel refermée. Carlo est au moins aussi content que nous de dormir dans un lit au chaud. On ne le réveille que pour une sortie rapide vers 22h (toujours caché).

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Arrivée à 清水Shimizu

(vendredi 3 déc 2010)
Nous nous réveillons à 8h30 uniquement pour pouvoir profiter du petit déjeuner! Nous ne sommes pas déçus: il a de quoi ravir les estomacs occidentaux comme japonais: croissants, toasts, confiture, beurre, chaucolat chaud mais aussi thé, omelette, lard, saucisses, poissons, soupe et spécialité japonaises en tous genres. Je goûte le 納豆natto: Quand je pense que je serais capable de manger du maroille ou du munster au petit déj', là je n'ai pas été si téméraire et je n'ai mangé qu'une minuscule bouchée...

Océan déchaîné à cause du vent

Il pleut toujours ce matin alors nous attendons un peu avant de descendre charger nos vélos. L'accalmie arrive vers 10h, nous partons vers 11h. La route longe la mer à l'abri d'une rangée d'arbres. Heureusement car il y a un vent d'enfer. C'est très difficile de garder l'équilibre avec autant de vent et tous mes efforts sont littéralement freinés.
Notre vitesse moyenne chute fortement. Après 31km environ, la douleur dans mon genou se réveille fortement et je me vois bientôt obligée de pédaler avec une seule jambe. Nous cherchons donc un itinéraire bis. Par chance notre trajet aujourd'hui longe la voie ferrée qui mène à 清水Shimizu. Il est 15h et il reste environ 15km, ça correspond à 3 stations de train (on est vraiment tout près et tant mieux). Nous laissons donc les vélos à la gare et nous prenons nos sacs sur le dos pour finir le voyage en train. Ca tombe bien car la pluie commence à tomber! Les vélos sont à l'abri, vides et verrouillés. Nous viendrons les rechercher dès que possible.
ひろかずHirokazu (qu'on appelle ひろHiro) nous retrouve à la gare de 清水Shimizu et nous amène à la maison de ses parents.
Les photos sont désormais disponibles en cliquant sur l'îcone "photo" en bas à gauche de l'écran.
Vous pouvez également nous suivre d'aventures en aventures grâce aux flèches latérales.

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